
Pour ce seizième épisode, mon invitée est Bérangère Fromont, photographe. À l’adolescence, elle a découvert la photographie à travers l’apprentissage des techniques de développement avec une professeure au collège. Elle m’a raconté son intérêt pour cet art qui s’est d’abord manifesté à travers une curiosité purement technique, avant de se muer beaucoup plus tard en véritable passion artistique, suite à une exposition qui l’a frappée. Après de longues études en hypokhâgne à Orléans puis en fac de lettres à Paris, elle s’est d’abord tournée vers le cinéma, une autre de ses passions. Mais en voyant que le fonctionnement très collectif et souvent sous pression de ce milieu ne lui correspondait pas, elle a décidé de se consacrer à la photographie. C’est à travers des workshops à Arles, avec les photographes Claudine Doury et Antoine d’Agata, qu’elle a fait éclore sa véritable identité artistique. Son travail se base sur la thématique de la résistance. Nous avons parlé de la manière dont elle trouve son inspiration, de sa façon d’évoluer dans le milieu artistique en tant que personne qui n’a pas fait d’école d’art, et de sa vision du sexisme dans le monde de l’art.
Vous pouvez retrouver Bérangère sur instagram sous le pseudo @berangerefromont, et visiter son site internet www.berangerefromont.com
Voici deux oeuvres de Bérangère : une photographie tirée de sa série en cours « Adventices 1,2,3 » et une vidéo des manifestations athéniennes tirée de sa série « Except the Clouds »
